« Ma démarche est simple et concrète: gérer les finances du pays en bon père de famille »
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François Bayrou a renvoyé dos à dos « ceux qui ont le carnet de chèques ouvert » et « ceux qui veulent couper dans les forces vives du pays », mercredi 11 avril au micro de France Inter.
Invité d’une matinale spéciale élection présidentielle, François Bayrou a vivement critiquée la démarche de Nicolas Sarkozy et de François Hollande qui revient à « ne pas traiter les vrais problèmes du pays ». « L’un le fait pour qu’on ne parle pas de son bilan et l’autre parce que son programme est financièrement insoutenable », a-t-il décrit. Il a également interpellé un monde médiatique qui se fait le relai de ces diversions : « Les médias ont aussi leur part de responsabilité, parce qu’ils pensent qu’au fond, tout cela va s’arranger », a-t-il déploré.
François Bayrou a revendiqué avec force le fait d’avoir toujours dit la vérité. « Je ne crois pas une seconde avoir manqué à cette obligation », a-t-il revendiqué en citant l’exemple du gouvernement espagnol, élu sans programme et qui se voit aujourd’hui contraint d’opérer des coupes budgétaires brutales. « Pour la première fois, sans doute, depuis que les élections présidentielles existent, nous vivons heure par heure, en temps réel, dans un pays voisin, l’Espagne, ce qui risque d’arriver à la France dans quelques semaines », a-t-il alerté. « Personne ne pourra dire ‘je n’étais pas au courant, on ne me l’avait pas dit' ».
« Réduire les dépenses ne nécessite pas de couper dans les forces vives du pays »
François Bayrou s’est défendu d’avoir un programme d’austérité. « Ce que vous appelez austérité, c’est la situation d’un pays qui a retardé ses choix depuis trop longtemps », a-t-il décrit, « je ne couperai pas à la hache dans ce qui est les forces vives du pays ». Toutefois, il serait « extraordinairement grave d’entrer dans un nouveau mandat avec le carnet de chèques ouvert ».
Le député des Pyrénées-Atlantiques a donc proposé une autre ligne qui celles de ces deux principaux opposants : « Nous ne pouvons pas dépenser plus, mais nous pouvons avoir un meilleur service en dépensant moins ». Une position appuyée par deux propositions concrètes : la création d’un sas à l’entrée des services d’urgences hospitalières pour orienter ce qui peut l’être vers la médecine de ville, ainsi que la mise en place du dossier médical personnalisé. « Le fait qu’on n’ait pas réussi à mettre en place le dossier personnalisé coûte des milliards à l’État », a-t-il souligné en expliquant que si les médecins avaient accès aux données du patient et aux précédents examens par la carte vitale, « de nombreux examens pourraient être évités ». « La numérisation de l’administration française peut également permettre de faire des économies », a-t-il préconisé, « ceci sans compter toutes les normes qui ne servent à rien mais coûtent très cher à l’État, qu’il conviendrait tout bonnement de supprimer ».
Le candidat en est convaincu : « Nous n’avons pas à couper dans les forces vives si nous sommes sérieux », tout « le gel du salaire des fonctionnaires est la dernière chose à faire ». « Le pays a simplement besoin d’une gestion en bon père de famille et de bon sens », a-t-il conclu.
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