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« Plutôt que du bio produit à des milliers de kilomètres, c’est du bio local dont nous avons besoin » | Mouvement Démocrate 46 LOT
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« Plutôt que du bio produit à des milliers de kilomètres, c’est du bio local dont nous avons besoin »


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Yann Wehrling, porte-parole de la campagne de François Bayrou, a répondu aux questions des internautes lors d’un chat en direct sur 20minutes.fr, mardi 10 avril.

20 minutes – Sachant qu’il existe de sérieuses suspicions sur le lien entre agriculture traditionnelle, qui utilise des éléments toxiques pour la santé (pesticides), et certaines maladies mortelles telles que le cancer. Comptez-vous inciter très fortement les écoles à utiliser des aliments bio pour les cantines ? Si oui, comment ? Si non, pourquoi ?

Yann Wehrling – L’agriculture bio doit, c’est vrai, se développer. Et les cantines – pas seulement scolaires – sont non seulement des lieux où des consommateurs seraient ravis de manger bio, mais ce sont aussi des solutions de débouchés pour les agriculteurs bio. Par ailleurs, nous devons privilégier l’agriculture de proximité – même non bio – car nous savons aussi que nous ne produisons pas assez de bio et que nous devons importer, ce qui est plutôt absurde.

20 min – François Bayrou a dit que cette élection est cruciale. Comment pouvez-vous agir auprès de nos institutions, parfois même de notre administration à l’étranger pour remettre sur pied notre pays ?


YW – Le constat le plus évident, c’est que notre pays est en mauvaise posture économique. Principale raison : nous avons laissé filer des pans entiers de production. Première idée : s’appuyer sur notre tissu de PME et analyser concrètement ce qui freine leur développement. Nous proposons un emploi sans charges pour tout nouvel emploi créé dans toute entreprise de moins de 50 salariés. Seconde idée : organiser un dialogue avec toutes les filières économiques en France pour passer avec chacune d’entre elles un contrat gagnant-gagnant. Côté État, nous modifierons les règles qui, selon chaque filière, sont identifiées comme frein à leur développement – côté filière, elle s’engage à créer x % d’emplois nouveaux. Objectif, comme en Allemagne il y a 10 ans, renouer avec le développement économique.



20 min – François Bayrou a souhaité faire une campagne de vérité en lieu et place d’une campagne populiste comme certains. Je salue le courage d’un tel discours et j’y souscris entièrement. Compte-t-il (re)présenter ses mesures et s’assurer que ces dernières seront entendues de toutes et tous ?


YW – C’est tout le sens de sa campagne : dire la vérité. Il est d’ailleurs remarqué à l’étranger que, mis à part lui, les autres candidats sont dans le déni. Tous minimisent, voire, nient l’existence d’un surendettement grave du pays. C’est le déni, car chacun propose de nouvelles dépenses – et donc une poursuite de l’endettement – alors qu’il faut au contraire et pour la première fois proposer une baisse des dépenses.

20min – Les sondages sont ce qu’ils sont, mais a priori vous devez vous préparer à une remontée historique pour être au second tour. Est-ce possible et comment y parvenir ?


YW – Rien n’est joué. Tous les analystes (et pas seulement autour de F. Bayrou) s’accordent à dire qu’il y a encore beaucoup d’incertitudes dans cette campagne. Au-delà des intentions de vote, d’autres sondages indiquent des choses contradictoires : François Bayrou est l’homme politique le plus apprécié des Français. Une majorité de Français ne veulent pas d’un duel Hollande-Sarkozy. Les propositions de référendum de moralisation de la vie publique ou le “produire en France” sont des mesures de François Bayrou qui sont parmi les plus appréciées dans cette campagne. Tout cela dans un contexte de grande insatisfaction générale et donc d’indécision. Les dernières présidentielles se sont jouées dans les derniers jours.

20min – Qu’est-ce qui a fait que vous ayez quitté Les Verts ? Pensez-vous que l’écologie en général a ce besoin de se situer à gauche ou à droite ?


YW – Ce que j’ai défendu chez les Verts c’est le pragmatisme dans les mesures proposées, et une indépendance plus forte dans le champ politique (autrement dit, être moins satellisé au PS). Or, les Verts restent très exactement l’inverse : radicaux dans les propositions tout en étant satellisé au PS. Vous comprendrez non seulement que je ne m’y retrouvais plus, mais qu’en plus, auprès des François Bayrou, j’étais plus en phase. Cela étant dit, je suis triste que l’écologie ait à ce point disparu du combat. Je reste plus que jamais un écologiste et mon combat restera en faveur de cette grande cause.


20min – Quelle est la place de la nature et des animaux dans vos propositions ?


YW – Vous aurez peut-être entendu François Bayrou s’exprimer sur la question de la biodiversité et disant qu’à ses yeux la protection des abeilles était symboliquement un point clef. Point clef, car si on protège les abeilles, on protège dans le même élan toute la biodiversité. Point clef aussi car sans les abeilles, c’est près de 30 % de notre alimentation qui n’est plus produite (fruits et légumes). Fréquentant maintenant depuis quelques années François Bayrou, j’ai découvert un homme politique réellement proche de la nature, qui sait de quoi il parle quand il aborde ce sujet.

20min – Quelle mesure phare peut permettre au Modem d’être au second tour ?


YW – Si les Français prennent conscience pleinement de la situation économique du pays (ce qu’ils finiront par faire quand on sera à quelques jours de l’échéance), alors notre idée phare du “produire en France” deviendra l’évidence du programme à suivre. Et je dois dire qu’à la vérité, le président qui sera élu devra, de gré ou de force, prendre les mesures que prône François Bayrou (The Economist le dit, la Cour des comptes le dit). Donc autant élire François Bayrou ! 😉

20min – Beaucoup de points m’ont paru positifs dans les projets de François Bayrou, mais deux sujets me paraissent essentiels surtout dans le climat actuel.

1) – Composer un gouvernement resserré de moins de 20 membres, mettre fin au cumul du mandat et d’une fonction locale pour les députés, le limiter pour les sénateurs, supprimer les délégations de vote au Parlement, avec présence obligatoire et caractère public de tous les scrutins…

2) – Assurer l’indépendance des médias et créer un grand service audiovisuel extérieur. Qu’en pensez-vous ?

YW – J’en pense que je suis d’accord ! :) Je précise la méthode : le référendum. Parce que si ces réformes sont soumises au Parlement, cela traînera comme d’habitude et pourrait ne jamais voir le jour. C’est pourquoi, conformément à la Constitution, le pouvoir étant au peuple d’abord, ce sera à lui de décider de ses réformes de fond. Et cela peut se faire vite. François Bayrou proposera de le faire le même jour que les législatives, c’est à dire dès juin 2012.

20min – La BCE peut prêter à 1 % sur trois ans, on le sait depuis les deux séquences de prêts aux banques de décembre 2011 et février 2012. Pourquoi François Bayrou ne propose-t-il pas de refinancer une partie des prêts des dettes publiques en cours par des prêts de la BCE à des organismes intermédiaires des États, comme la Caisse des Dépôts et Consignations en France, afin de réduire les intérêts payés sur la dette ?


YW – Il a fait cette proposition précisément. En effet, la BCE doit jouer un rôle de garantie de taux d’intérêt bas pour les États de la zone euro. C’est tout le sens de la zone euro : créer de la solidarité entre États. Il y aura beaucoup de réformes à engager dans la zone euro. François Bayrou a fait de ces réformes un élément fort de son programme.



20 min – En ce moment, beaucoup de propositions sur la réforme du permis de conduire pour les 18-25 ans, mais quid pour ceux situés au-delà de cette tranche d’âge et qui ne possèdent pas le permis ? Que proposez-vous ?

YW – Cette mesure me parait gadget. Ce dont les jeunes ont besoin c’est d’orientation fiable vers les formations qui procurent les métiers de demain. Ils ont besoin d’aide pour accéder au logement. Deux points sur lesquels nous faisons des propositions concrètes. Là sont les priorités.

20min – Quel est le point de vue de votre candidat sur ACTA ? Sachant que c’est un sujet qui touche tout le monde, mais dont semble peu s’inquiéter les politiques.


YW – Lutter efficacement contre les contenus illicites et le téléchargement illégal est un vrai sujet politique. Il ne doit pas pour autant ouvrir la porte à des abus sur les libertés individuelles fondamentales. Nous sommes attachés aux deux aspects, mais réellement, le sujet n’est pas aisé à saisir si on veut protéger à la fois les libertés individuelles, lutter contre les contenus illicites tels que les sites pédophiles, et défendre les droits d’auteur. Notre objectif est de concilier tout cela et nous restons très attentifs à toute solution qui permettrait d’y répondre. Pour l’heure, nous reconnaissons que les propositions de règlementations restent insatisfaisantes.


20min – Que pensez-vous des heures supplémentaires non payées en France, notamment dans la restauration, le BTP, etc. Est-il possible de lutter ?


YW – La loi doit être évidemment respectée. Des heures travaillées doivent être payées. Personne ne peut défendre le contraire. Il est toujours possible de lutter et nous ne serons pas permissifs là-dessus.

20min – J’adhère aux idées de François Bayrou, mais une chose me dérange. Pour le gouvernement, OK, on prend les meilleurs à droite au centre et à gauche cela devrait pouvoir se trouver. Mais pour les législatives, comment faire le tri pour avoir une majorité de députés qui soient motivés à travailler avec une opposition fratricide de tous les bords ?


YW – Il y a plus de facilité à composer une majorité avec des gens de centre gauche, du centre, et de centre droit et des écologistes que de voir se renouveler une majorité de droite alliée à des composantes très à droite ou de l’autre côté une majorité de gauche et d’extrême gauche. Je n’ai pas d’inquiétude pour imaginer que, Bayrou élu, une étiquette “majorité présidentielle” serait gagnante aux législatives. J’ajoute que pour la première fois, nous aurions un président qui devrait composer une majorité. Enfin, un Parlement considéré et non croupion et aux ordres. Une démocratie vivante c’est cela. Regardez Obama, même quand il avait une majorité au Sénat, ses amis démocrates n’étaient pas aux ordres et il a du composer et négocier en permanence.

20min – Êtes-vous favorable à l’ouverture du droit au mariage et à l’adoption pour tous les couples ?


YW – Je suppose que vous parlez des couples de même sexe. François Bayrou s’est prononcé pour une égalité des droits complète dans l’union civile, indépendamment du sexe du couple. Pour l’adoption, nous sommes pour qu’elle devienne possible y compris pour des couples de même sexe. J’ajoute que nous voulons reconnaître le statut de parent pour les deux personnes d’un couple afin que si le parent naturel venait à décéder, l’autre ait un statut vis-à-vis de l’enfant.

20min – Vous dites : « Par ailleurs, nous devons privilégier l’agriculture de proximité – même non bio – car nous savons aussi que nous ne produisons pas assez de bio et que nous devons importer, ce qui est plutôt absurde. » Doit-on comprendre qu’il est parfois préférable de sauver l’économie au détriment de la Santé ?


YW – Je me suis mal fait comprendre. Il est écologiquement absurde de faire venir de la nourriture bio de l’autre bout de l’Europe (du fait du CO2 émis pour son transport) et qu’il vaut mieux que la nourriture soit produite à proximité du lieu de consommation. De la bio locale, ce sera infiniment mieux que de la bio produite à des milliers de km.

20min – En qualité de chargé des questions écologiques, comment voyez-vous le nucléaire ?


YW – Le nucléaire n’est pas la question principale dans le vrai débat énergétique que nous devons ouvrir. L’énergie fossile, c’est 70 % de nos besoins. Le nucléaire, 17 %. Les ordres de grandeur parlent d’eux-mêmes. Grosso modo, on devra réduire les deux. La seule solution sera de mettre le paquet sur les économies d’énergie et le développement des énergies renouvelable. À chaque kWh économisé ou produit à partir du renouvelable, on pourra décider de réduire les kWh issus du nucléaire ou du fossile. C’est pragmatique, mais c’est la seule manière intelligente de procéder. Mais il faudra donc prendre les mesures les plus efficaces : un fonds d’investissement pour l’efficacité énergétique ouvert à l’épargne populaire, une fiscalité écologique re-organisée, un malus sur les produits les plus émetteurs de Co2, un organisme de conseil aux particuliers pour les aider vraiment dans les meilleurs choix (les moins couteux si possible) pour économiser l’énergie, et simplifier et stabiliser les règlementations sur le développement des énergies renouvelables. On a changé sans cesse les règles sur l’éolien et le photovoltaïque si bien que ces deux filières du renouvelable sont aujourd’hui à terre. Or, le renouvelable demande avant tout de la stabilité dans les règlementations, et cela, on peut le décider demain.

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